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Encadrer les conducteurs de taxi-motos: succès belgo-congolais

Encadrement des conducteurs de taxi-motos à Kinshasa: un succès belgo-congolais
Encadrement des conducteurs de taxi-motos à Kinshasa: un succès belgo-congolais

C’est grâce à Wallonie-Bruxelles International et au syndicat libéral CGSLB, que l'Union Nationale des Travailleurs du Congo (UNTC) vient de mettre en place une nouvelle structure d’encadrement des conducteurs de taxi-motos à Kinshasa.

 

C’est au cours d’une assemblée générale, en décembre 2015, que les conducteurs de taxi-motos ont décidé de créer un syndicat professionnel des conducteurs de taxi-motos affilié à l’Union Nationale des Travailleurs du Congo et dénommé Syndicat Professionnel des Conducteurs de Taxi-Motos.

 

Le chef de projet, Guy Mpembele, responsable du département des relations extérieures de l’UNTC, a expliqué la genèse de ce projet. "Il est financé par Wallonie-Bruxelles International et coordonné par le syndicat libéral belge (CGSLB). C'est dans le souci d’étendre les actions de l’UNTC de l’économie formelle à l’économie l’informelle que cette idée a vu le jour".

 

Tout est parti du constat que les travailleurs et travailleuses de l’économie informelle le sont au même titre que ceux du secteur formel, et ont aussi droit à l’encadrement syndical: défense de leurs intérêts socio professionnels, formation etc.

 

L’idéal dans l’encadrement des travailleurs et travailleuses de l’économie informelle, c’est d’aboutir à un travail décent: assurer un dialogue social permanent, une protection sociale garantie, veiller aux respects du droit de travail et à l’accès à l’emploi. Ainsi, la notion de travail décent ne s’applique pas seulement aux travailleurs de l’économie formelle, mais aussi aux salariés en situation informelle et aux personnes travaillant à leur compte ou à domicile.