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Couches-culottes jetables pour enfants et pour adultes, serviettes hygiéniques :  ils représentent 8% des déchets ménagers et un défi de taille pour l’environnement à l’échelle planétaire. Une étude est en cours à Mons pour les valoriser. AMB Ecosteryl, spécialiste du traitement des déchets médicaux, répond ainsi au challenge lancé par la Wallonie, avec le soutien de l’Union européenne, « Plastics Go Green and Circular », qui vise à favoriser les pratiques de l’économie circulaire dans le secteur des plastiques.

Sur les 9 projets sélectionnés par la Wallonie dans le cadre de ce challenge, deux d’entre eux sont portés par l’entreprise montoise située dans le parc Initialis. L’objectif ? Mettre au point des solutions nouvelles en matière de recyclage, de réemploi, de design et de production des plastiques.

Le premier projet développé par AMB Ecosteryl concerne la décontamination des masques FFP2 et chirurgicaux. La machine qu’ils ont développé en mai dernier pour faire face à la pénurie de masques, M-Steryl, est une sorte de grand four qui en 2h décontamine les masques par une forte chaleur (100 degrés).  Ils en ont vendu en Amérique du nord et aux Etats-Unis. Depuis, les stocks de masques se sont reconstitués mais le défi écologique reste. « Il y a toute une éducation à faire auprès du personnel de soins et des gens. On réfléchit à mettre en place un processus pour collecter les masques et accompagner la démarche plutôt que de juste fournir la technologie », explique Romain Dufrasne, administrateur de la société.

Le second projet, porté par l’agence de développement territorial IDEA et à l’étude chez AMB Ecosteryl, concerne donc les couches jetables qui s’accumulent dans les crèches, les homes, les hôpitaux mais également chez les particuliers. AMB Ecosteryl qui utilise déjà la technique du broyage et le traitement par micro-ondes industriels pour recycler les déchets médicaux, envisage de l’appliquer à ce type de déchets. « Tout l’enjeu est de séparer les éléments organiques et recueillir la cellulose et le polypropylène (plastique). Nous en sommes au stade initial du projet mais nous voulons amener du sens à ce type de déchets qui représente une quantité significative sur le marché. Et trouver des filières de réutilisation de ces déchets », précise Romain Dufrasne.

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