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Les recherches d'Emmanuelle Wilhelm se concentrent sur le cerveau ©UCL
Les recherches d'Emmanuelle Wilhelm se concentrent sur le cerveau ©UCL

Diplômée en médecine et chercheuse en neurosciences, la jeune femme a reçu la prestigieuse bourse L’Oréal-Unesco pour continuer ses recherches sur le noyau sous-thalamique. Le fruit de ses travaux devrait permettre une meilleure compréhension de certaines maladies neurodégénératives.

Emmanuelle Wilhelm travaille avec des patients souffrant de la maladie de parkinson qui ont subi une intervention neurochirurgicale d’implantation d’un stimulateur cérébral au niveau du noyau sous thalamique.
Le but du projet de recherche est d’étudier le rôle du noyau sous thalamique dans les mécanismes d’inhibition motrice qui sont à l’œuvre quand on sélectionne et que l’on initie une action. C’est un projet de recherche fondamentale et elle étudie des mécanismes qui existent chez tous les êtres humains et qui sont indispensables à la réalisation de comportements corrects orientés vers un but précis. Elle espère développer de nouveaux traitements pour la maladie de parkinson et d’autres maladies liées aux troubles de la motricité.
Ce prix va lui permettre de commencer ses recherches et de toucher une population plus large que la communauté scientifique.

« Le moindre de nos mouvements résulte d’intenses échanges d’informations se produisant dans notre cerveau. Certaines de ces informations visent à déclencher une action motrice ou à la soutenir. D’autres agissent comme des freins. Au travers de cette recherche d’ordre fondamental, Emmanuelle Wilhelm veut mieux comprendre certains mécanismes fondamentaux dans le cerveau qui sont à la base de la préparation d’une action », indique par communiqué la Fondation L’Oréal.

L’Unesco et la Fondation L’Oréal ont lancé un programme pionnier pour la promotion des femmes de science. Les bourses internationales Unesco-L’Oréal existent depuis l’an 2000, elles sont attribuées annuellement à 15 jeunes chercheuses de talent, doctorantes ou post-doctorantes, pour encourager la coopération scientifique internationale et le développement de réseau interculturels.

Deux autres chercheuses ont aussi été récompensées : Aurélie De Groote (ULB), diplômée en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire et Mieke Metzemaekers (KULeuven), chercheuse à l’Institut Rega.

Les bourses belges, d'un montant de 60.000 euros, sont remises tous les deux ans depuis 2007, sous les auspices du Fonds pour la recherche scientifique (FRS-FNRS) et le Fonds voor wetenschappelijk onderzoek (FWO). Dix-huit Belges ont été récompensées depuis la création du volet belge du prix.

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