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L’Université Libre de Bruxelles (ULB) lance des chaires postdoctorales à destination des docteurs ayant un statut de réfugié.

La vague de réfugiés en provenance du Proche et du Moyen Orient (principalement l'Irak et la Syrie) nécessite de la part de toutes les institutions d’Europe, et notamment de la part des universités, un effort particulier afin de manifester un accueil digne des valeurs éthiques que prétendent défendre les pays de l’Union européenne.

L’Université Libre de Bruxelles, qui a une longue tradition d’engagements et de mobilisations, souhaite agir dans les domaines qui sont les siens : la recherche et l’enseignement.

Des collectes de livres, de jouets et d’instruments de musiques ont été organisées durant le mois de septembre avec l’aide des presse universitaires de Bruxelles, des magasins généraux et l’appui de bénévoles.

L’Université libre de Bruxelles souhaite aller plus loin et ouvrira 10 chaires d’accueil postdoctoral d’un an, renouvelables, qui permettront à des chercheurs et enseignants ayant obtenu le statut de réfugiés de poursuivre leur recherche à Bruxelles, dans un environnement sécurisé et entouré de leurs pairs.

Ces chaires porteront le nom de Khaled al’As-ad, ub archéologue de 82 ans, décapité par Daesh pour avoir participé à des colloques scientifiques internationaux et collaboré avec des collègues étrangers. Sa mémoire constitue une évocation tragique mais emblématique de la valeur de la solidarité académique internationale.

Les offres seront diffusées en collaboration avec l’association «Scholars at Risk», une plateforme internationale pour la défense et la promotion au niveau universitaire des Droits de l’Homme et en particulier des valeurs de liberté d’enseignement.

 

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