En phase avec l’actualité, Wallimage Coproductions a profité de l’habituelle couverture médiatique du récent Festival de Cannes pour communiquer le bilan flatteur de ses activités de ces cinq dernières années.
Créé en 2001 au lendemain de la Palme d’Or attribuée au film Rosetta des Frères Dardenne et souvent crédité d’un retour sur investissement de plus de trois cents pour cent, Wallimage Coproductions a souhaité voir confirmer ces chiffres en confiant au bureau de consultance Ernst & Young le soin d’auditer objectivement ces résultats.
Et surprise ! Le retour sur investissement est de… quatre cents pour cent! En d’autres termes, un euro investi par Wallimage dans une œuvre audiovisuelle (long métrage, animation, série télé…) génère quatre euros de retombées pour l’industrie audiovisuelle: studios, matériel, postproduction… Une rentabilité à peine croyable.
Entre 2009 et 2013, Wallimage Coproductions a investi 16,4 millions d’euros dans nonante et une œuvres qui ont généré 66,5 millions d’euros d’effets structurants pour le secteur audiovisuel wallon. Et aujourd’hui, preuve de ce succès, le fonds dispose d’une enveloppe globale de 6,5 millions d’euros.
A titre d’exemple, le meilleur ratio de retombées économiques en rapport avec l’investissement consenti a été généré par Largo Winch II du réalisateur Jérôme SALLE. Wallimage Coproductions y a, en effet, investi 100.000 euros pour… 2,06 millions d’euros de retombées, soit un ratio de 2.060 % ! Qui dit mieux…
Wallimage finance aussi bien des grosses "machines" commerciales que des films dits d’auteur, généralement plus pointus. Il a, ainsi, été présent, cette année à Cannes, avec des films aussi différents que le dernier long métrage des frères Dardenne - Deux jours une nuit - en compétition officielle et une grosse production internationale, Grace de Monaco du cinéaste Olivier DAHAN qui a ouvert la 67 ème édition de ce prestigieux festival.
Mais, ce fonds wallon ne se limite pas au seul cinéma. Wallimage soutiendra également, la seconde saison de la série télévisée à succès, A tort ou à raison (1.930 %), ou encore, le film d’animation, Bob et Bobette, les diables du Texas (1.380 %).
Cependant, Wallimage Coproductions a, davantage, investi dans des films d’initiative internationale (52 %). Ces productions ont, en effet, tendance à générer proportionnellement plus de retombées économiques que les films wallons ou belges.
En haut de l’affiche…
Cette ascension au box-office de la rentabilité de Wallimage a conduit, en 2008, à la création de Wallimage Entreprises. Les tournages de plus en plus nombreux ont en effet provoqué l’émergence d’une série de sociétés de services attirées par cette manne providentielle.
Spécialisées dans le traitement de l’image, du son, de la postproduction, de la location de matériel, du financement ou de la distribution, ces entreprises manquent - souvent - de moyens pour se développer et répondre à la demande des producteurs. Disposant d’une enveloppe de plus de 11,7 millions d’euros, Wallimage Entreprises, détenue à 90 % par la SRIW, peut intervenir sous forme de prêts (49 %) ou de prise de participation minoritaires (51 %).
Depuis sa création, Wallimage Entreprises est intervenue dans quarante-trois entreprises. Actuellement, elle dispose en portefeuille de vingt-neuf sociétés actives dans le cinéma (66%) et les techniques audiovisuelles ainsi que deux pôles de compétences et deux agences dites « digitales ».
Grâce à ces nouveaux débouchés et à ce rythme, Walliwood est pour très bientôt…