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L’entreprise française Novasep a été choisie par le géant pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca pour lui fournir la substance active de son potentiel futur vaccin contre le COVID-19 développé en partenariat avec l’Université d’Oxford et destiné à l’Europe. Et c’est sur son site belge de Seneffe que la production sera réalisée. Une centaine d’emplois devraient être créés. La Wallonie confirme ainsi son rôle de plaque-tournante dans les biotechnologies et particulièrement dans le développement d’un vaccin contre le coronavirus.

AstraZeneca a signé tout récemment un accord avec l’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas pour une précommande de 400 millions de doses d’un éventuel vaccin contre le coronavirus pour l’Union européenne.  Si le projet de vaccin abouti, les pays membres de l’UE pourront bénéficier d’un accès privilégié aux doses, de même que d’autres pays partenaires qui le souhaiteraient.

Le vaccin est encore en phase de test, mais l’université d’Oxford espère le terminer d’ici l’automne pour pouvoir le distribuer en 2021. Une partie des doses pourrait même déjà être livrée en octobre.

Leader européen dans la production de vecteurs viraux, l’entreprise lyonnaise Novasep, qui disposait déjà d’un site à Gosselies, avait inauguré en 2017 une nouvelle unité de production à Seneffe. Le site hennuyer «pourra s’appuyer sur l’écosystème biopharmaceutique local pour mobiliser rapidement les ressources humaines supplémentaires nécessaires à la réalisation de ce projet», a expliqué l’entreprise.

Novasep dédiera des zones de production et des ressources spécifiques au projet. La société maintient en parrallèle ses capacités de production existantes.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 118 sociétés à travers le monde s’activent pour trouver un vaccin contre le coronavirus. Huit sont déjà en phase de test, dont celui d’Oxford peut-on lire dans l’Echo.

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