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AMB-Ecosteryl veut créer une plateforme intégrée de traitement des déchets hospitaliers en Wallonie. La société montoise est donc à la recherche de partenaires pour développer son projet !

Créée en 1947, AMB est un groupe familial privé destiné, à l’époque, à la conception et à la production de machines spécifiques pour l’industrie extractive. Depuis plus de 15 ans, la société s’est orientée vers le développement de nouveaux équipements pour le traitement des déchets médicaux afin de contribuer au maintien d’un environnement sain et à la promotion du développement durable. L'entreprise, qui exporte 100% de sa production, a déjà installé 150 machines dans 50 pays à travers le monde et compte parmi ses clients d'importantes compagnies environnementales spécialisées dans la gestion des déchets et des eaux usées.

AMB cherche donc des partenaires pour créer en Wallonie une plateforme intégrée de traitement des déchets médicaux. « Nous n'avons pas encore eu la chance d’implanter notre système en Belgique mais ça ne saurait tarder car après avoir fait notre nom un peu partout dans le monde, notamment dans les pays voisins, comme la France où nous sommes leader, et dans d’autres pays d’Europe, nous nous sommes dit que ce serait plutôt pas mal pour l’image de la Wallonie de pouvoir installer notre technologie nous-même et ainsi faire le traitement et la valorisation des déchets hospitaliers en Wallonie» déclare Olivier Dufrasne, Directeur des ventes et Président d'AMB Ecosteryl. Pour la gestion de cette plateforme, les dirigeants d'AMB Ecosteryl sont ouverts à toutes les formules possibles en espérant pouvoir concrétiser le projet cette année.

Les machines produites par AMB utilisent un procédé unique au monde. « Tous les déchets hospitaliers vont être mis dans notre machine pour être broyés», explique Olivier Dufrasne, «nous réduisons le volume du déchet de 80%. Celui-ci va devenir une sorte de confettis qu’on va ensuite chauffer avec des micro-ondes pour atteindre une température de 100°C. Ils vont être exposés pendant une heure à cette température et donc ressortir, de manière continue, comme un déchet méconnaissable. Finalement, on fait d’un déchet dangereux, un déchet non dangereux».

L'entreprise, qui emploie une quarantaine de personnes, pour un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros, propose ses services à un prix inférieur à celui de la concurrence qui, en général, réalise le traitement des déchets infectieux pour près de 1.000 euros la tonne. De plus, la société vient de créer une nouvelle solution, Neo-Ecosteryl, qui permet de recycler les déchets plutôt que de les envoyer à la décharge. En effet, les matières plastiques sont ainsi réutilisées tandis que le reste des déchets, une fois réduits en volume, est utilisé comme combustible de substitution pour les cimentiers. Finalement,  leur hall d'assemblage, situé à Mons, sera agrandi cette année, permettant de doubler la capacité de production. AMB Ecosteryl sera ainsi en mesure de produire deux machines par mois.

Source : l'Echo - RTBF

 

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