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Versant Medjerda - Tunisie - décembre 2021 (c) DGWB Tunisie
Versant Medjerda - Tunisie - décembre 2021 (c) DGWB Tunisie

Le 22 mars, la Journée mondiale de l'eau éveille les consciences sur l'importance de donner accès à une eau douce salubre pour tous. Cette année, elle se double du rendez-vous avec le Forum mondial de l'eau.

 

Créé en 1996, le Conseil mondial de l'eau est le fondateur et le co-organisateur du Forum mondial de l'eau. Le Conseil se concentre sur les dimensions politiques de la sécurité, de l'adaptation et de la durabilité de l'eau. Le Conseil mondial de l'eau représente plus de 300 organisations dans plus de 50 pays.

Cette plateforme unique  et les décideurs clés du domaine, organisent le plus grand événement  sur l'eau, le Forum Mondial de l'Eau. Prévu tous les trois ans, le 9e Forum sera le premier de ce type à se tenir en Afrique subsaharienne - Dakar.

Pour son édition 2022, le Forum met l’accent sur quatre priorités à savoir:

  • la sécurité de l’eau et de l’assainissement
  • l’eau pour le développement rural
  • la coopération
  • les « Outils et Moyens » incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances et des innovations ; quatre axes qui constituent des priorités pour l'Afrique, mais aussi pour le monde dans sa globalité.

Avec 19 acteurs spécialisés du secteur de l’eau, c'est une forte présence belge qui est attendue du 21 au 26 mars 2022, à Dakar, dont des acteurs de coopération Wallonie-Bruxelles International, notamment, l’Aquapôle de l’Université de Liège, Louvain4water de l’Université Catholique de Louvain et la Société Wallonne Des Eaux.

Wallonie-Bruxelles International, acteur majeur dans le secteur de l’eau, à travers ses programmes de coopération entre autres avec le Sénégal et la Tunisie.

Au Sénégal

En République du Sénégal, pays organisateur du Forum, WBI coopère depuis de nombreuses années avec les autorités sénégalaises pour mettre en œuvre des projets qui visent à appuyer la gestion et la protection des ressources en eau d’un point de vue quantitatif et qualitatif dans différentes régions, principalement, la région agricole des Niayes (littoral nord) et autour du lac de Guiers, situé dans la région nord du Sénégal, à 250km de Dakar et qui contribue à hauteur de 40 % à l'approvisionnement en eau potable de la capitale Dakar.

Lors du renouvellement du dernier programme de coopération pour la période 2021-2024, il a été décidé de mettre l’accent sur deux projets, dans la continuité des actions précédentes avec d’une part un projet visant à mettre en œuvre un Programme de Gestion Intégrée et optimale des Ressources en Eau de l’écosystème côtiers des Niayes et de la réserve d’eau douce de Bango, et d’autre part un projet visant à améliorer la gestion des pesticides agricoles dans le bassin du lac de Guiers afin de minimiser leur impact sur les milieux aquatiques et la population locale.

Ces projets bénéficient d’un partenariat interuniversitaire avec l’appui des administrations compétentes. Ils sont pilotés par l’ULG, l’UCL, la Société wallonne des eaux et le SPW Wallonie en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar ainsi que la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en eau (DGPRE) et l’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC).

En Tunisie

La Tunisie, à travers son programme de coopération dans le secteur de l’eau, avec Wallonie-Bruxelles International, sera mise en lumière, grâce à la projection, pour la première fois, du court documentaire, réalisé en décembre 2021, sur les projets "eau" de la programmation en cours.

5 projets développés entre acteurs scientifiques tunisiens et wallons avec le soutien financier de Wallonie-Bruxelles International, ainsi qu’un projet de jumelage entre la Société Wallonne des Eaux et le Ministère Tunisien de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques et de la Pêche avec le soutien financier de l’Union Européenne, sont discutés et leurs acteurs interviewés dans le cadre de ce documentaire.

Les projets en question, traitent des problématiques cruciales dans un contexte de stress hydrique en Tunisie, notamment, la gouvernance et la surveillance de la ressource en eau de la Medjerda, la gouvernance du système de distribution de Sidi Salem, la proposition du procédé innovant de traitement des eaux usées, et la promotion d’une technique d’épuration utilisant le traitement par les algues. La Société Wallonne des Eaux, de son coté, œuvre en Tunisie, pour appuyer le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche dans la mise en œuvre du nouveau code des eaux et des approches stratégiques afférentes, notamment en matière de police de l’eau. Il s’agit de renforcer les capacités humaines, institutionnelles et opérationnelles des acteurs impliqués dans la gestion du domaine public hydraulique et la police de l’eau pour la maîtrise de l’utilisation des ressources hydriques et l’application du nouveau code des eaux.

Saouaf Zaghouan - Tunisie - décembre 2021 (c) DGWB Tunisie
Versant Medjerda - Tunisie - décembre 2021 (c) DGWB Tunisie

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