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Suite à l’apparition du COVID-19, AMB Ecosteryl, PME montoise spécialisée dans l’élimination de déchets hospitaliers, apparaît comme un acteur incontournable auprès des institutions pour faire face aux enjeux sanitaires et environnementaux que posent cette crise sanitaire mondiale. Une belle opportunité de faire évoluer le traitement des déchets vers des procédés plus respectueux de l’homme et de l’environnement.

Implantée dans le Parc Initialis de Mons, AMB Ecosteryl est spécialisée dans le développement de nouveaux équipements pour le traitement (recyclage et destruction) des déchets médicaux. Les équipements conçus par ses équipes apportent une solution industrielle de stérilisation des déchets hospitaliers : les machines broient les compresses, les seringues et autres déchets issus des blocs opératoires pour en faire un broyat qui passe ensuite dans un four à micro-ondes pour être enfin stérilisé. Cette solution sûre est à 100% respectueuse de l’environnement pour le traitement des déchets biomédicaux, bien plus que l’incinération par exemple.

Depuis plus de 15 ans, les systèmes Ecosteryl ont traité des centaines de millions de kilos (kg) de déchets à risques infectieux. Pour donner une idée de grandeur, la machine d’Ecosteryl peut traiter jusqu’à 2000 tonnes de déchets médicaux par an.

Ses clients sont principalement des prestataires de services en environnement, des hôpitaux ou établissements de santé, des universités, des laboratoires et des acteurs de premier plan de l’industrie pharmaceutique.

Si depuis la mi-février 2020, AMB Ecosteryl se retrouve sous les feux des projecteurs, c’est bien entendu à cause de la crise du Coronavirus qui engendre une consommation exponentielle de masques de protection et autres équipements sanitaires aux quatre coins du monde. Ces déchets nécessitant un traitement et une forme de recyclage en fin de vie, les questions affluent au siège de la société montoise. Avec la diffusion mondiale du virus, les demandes de renseignements ont doublé, notamment de Chine, où la souche virale est apparue pour la première fois, mais également dans le reste de l’Asie et en Europe.

Au-delà de l’augmentation de la demande, Olivier Dufrasne, président d'AMB observe un point important, à savoir la problématique du traitement des déchets médicaux qui constituent des vecteurs de risques de contamination. Le président d’AMB donne comme exemple l’épidémie due au virus Ebola qui a touché l'Afrique, durant laquelle un patient sur trois avait été contaminé par des déchets hospitaliers. « La crise actuelle du coronavirus a incité les hôpitaux et les autorités à s’interroger sur le processus de traitement de leurs déchets, » ajoute-t-il. Aujourd’hui, le monde prend conscience de la problématique. Des pays comme le Japon ou l’Islande qui exportaient leurs déchets vers d’autres pays, doivent à présent les garder chez eux ! En Italie, on observe un bond en avant. En deux semaines, des opérateurs ont reçu l’autorisation d’ouvrir des centres de traitement. La question de l’élimination des déchets d’hôpitaux se pose aussi à l'échelle de la Belgique : est-il normal que des déchets traversent la Wallonie pour être brûlés près de Tournai ? »

Amélie Matton, deputy CEO chez AMB Ecosteryl ajoute encore qu'"historiquement AMB Ecosteryl s’était développé dans les pays occidentaux parce que les attentes et standards sanitaires et environnementaux en matière de traitement des déchets sont plus poussés que dans les pays dits « émergents ». Mais de préciser que récemment, les équipes d’AMB Ecosteryl ont constaté une évolution des préoccupations environnementales de plus en plus centrale avec leurs partenaires issus de pays non-européens, notamment asiatiques et moyen-orientaux. C’est une bonne nouvelle ! L’évolution va dans le bon sens. »

 

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