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Comment fabriquer du plastique sans pétrole? L'université de Mons tente de répondre à la question grâce au projet ALPO, soutenu par Interreg France-Wallonie-Vlaanderen.

L'Europe doit s'adapter aux défis environnementaux auxquels elle fait face. Dans ce contexte, l'utilisation de matières premières renouvelables tend à se généraliser, notamment dans le secteur du plastique.

En effet, de plus en plus, ces matières premières renouvelables sont utilisées pour développer des plastiques biodégradables, sans pétrole, aux propriétés performantes.

On connaissait déjà le plastique à base d'amidon ou de maïs. Cette fois, c'est sur un bioplastique à base d'algues que travaillent une quinzaine de chercheurs. Le projet ALPO, de l'Université de Mons, vient de recevoir un soutien du fonds européen Interreg France-Wallonie-Vlaanderen d'un peu moins de 4 millions d'euros afin de développer ses recherches.

Plus spécifiquement, ce projet vise à développer des bioplastiques en utilisant des microalgues, matière première renouvelable et non-alimentaire, au travers d’un partenariat interdisciplinaire académique (chimistes, ingénieurs et biologistes) et institutionnel (pôles IAR, Greenwin, POM, PCG, AQUIMER). 

Les nouveaux matériaux développés par le projet ALPO pourront trouver des perspectives de développement fortes, notamment dans des secteurs d’activités industrielles présents dans la zone INTERREG (textile, automobile et biomédical), en collaboration avec les pôles de compétitivité.

Ces travaux ont commencé en octobre et on espère un résultat concret d'ici 5 ans. Ce projet à base d'algues fait partie d'une douzaine de projets retenus par l'Union européenne et les autorités régionales pour un montant total de 25 millions d'euros d'aides. L'UMons participe activement à ces projets. Certains touchent au secteur des transports et au secteur médical comme la prévention des maladies cardiovasculaires.

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