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Tania Garbarski et Charlie Dupont

Un jour, ils se rencontrent lors d’un spectacle, vêtus d’une combinaison en latex argentée. C’est le coup de foudre. Aujourd’hui après 20 ans de mariage, de passions communes et de collaborations artistiques, ces deux pépites belges ne forment qu’une seule et même étoile qui illumine les cieux de ceux qui les regardent.

Vous les voyez jouer sur les planches, présenter les « Magritte », incarner des rôles du petit et du grand écran, remporter de multiples prix… Tania et Charlie rayonnent. Cela fait longtemps que leur terrain de jeu s’étend à l’international, à l’image de la pièce des « Aventures de Zelinda et Lindoro » de Carlo Goldoni à la très prestigieuse distribution franco-belge. En tournée à Nice, Liège et Paris, le duo Dupont-Garbarski ou Garbarski-Dupont sèment l’énergie et l’humour dans le cœur de leurs partenaires.

« Tania et Charlie, c’est de l’enthousiasme et du bonheur. On le sent quand ils sont sur scène »» explique le Directeur technique du Théâtre National de Nice. Félicien Juttner, acteur de théâtre français, surenchérit : « Je ne me rends même pas compte qu’on travaille tellement on se marre. Tout ça se fait ensemble, jouer et travailler, on n’arrive pas bien à faire la différence. »

Quel est leur secret ? « Rentrer dans la peau d’un personnage et raconter une histoire sur scène, c’est là où je me sens bien. » Tania avoue se sentir plus à l’aise sur scène que dans la vie. Raconter des histoires c’est plus que son métier, elle en a besoin.  Charlie, lui, ressent la salle comme une seule et même personne à qui il parlerait… avant d’ajouter avec malice :     « Il n’y a qu’une règle : c’est qu’il n’y a pas de règle ! »

Leur force ? C’est leur union. Tania raconte qu’ils sont plus forts à deux. « Ce métier est quand même fou et le vivre à deux, c’est extrêmement précieux pour moi. Tous les soirs, on se jette quand même un peu dans le vide. Tout peut arriver et ça nous met dans un état qui pourrait être de la fébrilité ou du trac mais qui est surtout un état génialissime qui se transmet au spectateur ici et maintenant. » Charlie rappelle qu’il fait ce métier pour partager des émotions. « C’est très important de créer… parce qu’on est l’histoire que l’on se raconte de soi. »

Et Charlie se raconte merveilleusement bien dans « La faute à Rousseau ». Actuelle série française dont il campe le premier rôle : Benjamin Rousseau, le nouveau prof de philo du lycée La Fontaine est un esprit libre, animé par la passion de la vérité. Celle qui se cache derrière les grands textes et, surtout, derrière les gens… A nouveau sous les feux de la rampe française, Charlie reconnait : « Le complexe belge est en train de disparaitre mais il y a toujours quelque chose que j’appelle le syndrome André Breton, qui part d’une qualité que l’on a : notre forme d’incapacité à se prendre au sérieux ! »  Pour lui la Belgique est un pays qui représente l’univers en tout petit. « Aujourd’hui, on commence à prendre conscience que ce petit laboratoire est aussi une éponge de toutes ces choses qui viennent d’ailleurs… c’est intéressant en fait ! ». La belgitude continue de rayonner grâce à ses ambassadeurs… Tania et Charlie : MERCI !

 

 

Les Belges Histoires

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