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Lancé en 2012, CoWallonia est le réseau des espaces de coworking wallons développé initialement dans le cadre du programme Creative Wallonia. Il y a encore trois ans, le « mouvement coworking » était encore peu connu en Wallonie. Aujourd'hui, il suscite de plus en plus l’intérêt des entrepreneurs wallons et sert même d'exemple pour les autres pays européens. 

Actuellement constitué de 21 espaces de coworking (Coworking Namur, GreenLab ArlonSwitch coworking charleroi,...)  d'une capacité totale de 550 places, CoWallonia est coordonné par l’Agence du Numérique. Son développement est également soutenu par la stratégie numérique pour la Wallonie, Digital Wallonia.

C'est grâce à un montant de 150.000 euros, sur 3 ans, octroyé par la Wallonie, en 2011, que les espaces de coworking de Louvain-la- Neuve, Namur, Charleroi, Mons, Tournai, La Louvière, Liège et Seraing ont été créés. Un deuxième appel à projet, lancé en 2017, a reçu des subsides d'un montant de 100.000 euros pour ouvrir des espaces à Frasnes-lez-Anvaing, à Saint-Hubert, ou encore, Marche-en-Famenne. A condition que ces projets soient portés par une collectivité locale. 

Considéré comme "l'espace de travail du futur", 600 personnes en Wallonie utilisent déjà cette manière de travailler. La dernière enquête, menée en 2018, note un taux de satisfaction des utilisateurs de 4,3 sur 5 avec un taux de recommandation de 100 %. Un taux élevé qui peut aussi s'expliquer par le fait qu'il offre la possibilité de travailler depuis son domicile, un moyen d'économiser des kilomètres. « Le télétravail permet à présent d’économiser 9,3 millions de kilomètres par jour», explique Benoît Minet, conseiller en mobilité au sein de l’Union wallonne des entreprises, «et si l’on parvient à passer à 42 % de la population active qui pratique le télétravail, cela permettrait d'économiser 23 millions de kilomètres. Ce sont des chiffres à prendre avec précaution, mais cela nous donne une grande tendance ».

Selon la dernière étude de CoWallonia (2018), ne portant que sur les huit espaces urbains et six des 13 espaces semi-ruraux, on constate que ce sont 53 % d’indépendants qui fréquentent ces espaces, pour 18 % de salariés. La moyenne d’âge y est de 39 ans, avec 42 % de femmes. 38 % des membres de la communauté y viennent un jour par semaine et 30 % sont présents à temps plein. 34 % d’entre eux y sont là depuis moins d’un an, tandis que 11 % fréquentent le lieu depuis plus de cinq ans.

 

Source : le Soir

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