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La crise du Covid-19 n’a pas épargné Dirty Monitor, spécialisée dans les vidéos 3D et le mapping. L’entreprise carolo dépend en effet fortement des demandes du secteur événementiel aux niveaux belge et international, au ralenti forcé en raison de l’épidémie. Mais depuis la fin de cet été, les activités reprennent. L’entreprise carolo reçoit à nouveau des projets de shows vidéos, surtout d’Asie et du Moyen-Orient.

Lors du confinement au printemps dernier, la société carolo avait été confrontée à l’annulation de projets en Chine, au Koweït, ou encore au Qatar. « Nous avons été sévèrement impactés par la panique engendrée dans le monde entier par l’épidémie de Covid-19. En général, on réalise 4-5 projets par mois, dont 2 projets majeurs à l’étranger. Durant les 6 derniers mois, on était largement en dessous de cette moyenne. Depuis la mi-août, on reçoit beaucoup de demandes de prix, de propositions de projets, d’appels d’offres », explique Arnaud Meulemeester, International Business Developer de Dirty Monitor.

Installée depuis quelques années dans les bâtiments du Quai 10, un lieu culturel en bord de Sambre dédié au cinéma et aux jeux vidéos, l'équipe de Dirty Monitor a donc repris le chemin des studios. « Nous avons réalisé pour la fête nationale d’Arabie Saoudite un grand show sur un centre culturel qui a été retranscrit à la télévision grâce à une captation par drone. Nous sommes à nouveau sollicités pour des projets en Chine, des expositions immersives comme celles que nous avions créées sur Vincent Van Gogh ou Claude Monet », se réjouit-il.

L’entreprise travaille donc pour l’instant essentiellement à l’étranger. « Nous sommes surtout sollicités pour des projets au Moyen-Orient, en Chine et aux USA. On travaille nettement moins qu’avant en Belgique et en Europe où l’incertitude concernant l’évolution de la pandémie reste très importante », précise Arnaud Meulemeester.

 

Source : SudPresse

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