Le groupe Spadel, dont le produit phare est l’eau en bouteille, a signé un partenariat avec le groupe alimentaire néerlandais Sligro, qui vient d’inaugurer un centre de formation destiné aux professionnels du secteur. Le but ? Pénétrer le marché des hôtels, restaurants et cafés (Horeca) aux Pays-Bas.
Originaire de Spa, le groupe Spadel détient environ 30 % des parts de marché dans le secteur de la grande distribution aux Pays-Bas mais est en revanche assez peu présent dans l’Horeca. C’est donc pour y remédier que le patron de Spadel, Marc du Bois, a signé à Amsterdam, un contrat avec le groupe alimentaire néerlandais Sligro. Celui-ci lance un établissement à destination des professionnels de l’alimentation qui pourront y recevoir des formations sur les aliments, le vin et l’eau, et sur les associations entre ces produits. Ce centre a été inauguré la semaine dernière à Veghel en présence de la reine Mathilde clôturant ainsi la visite d’Etat de trois jours du couple royal aux Pays-Bas.
Spadel s’occupera du volet « eau » des cours proposés et aura notamment l’occasion de présenter toute sa gamme de produits.
Concrètement, il s’agira de "fournir aux participants - des cuisiniers, des gérants de restaurant ou d’hôtel, etc. - des informations sur l’importance de l’eau", explique Jean-Benoît Schrans, le directeur de la communication de Spadel. Plusieurs thématiques seront abordées : "l’importance d’une hydratation optimale", "la qualité" et les caractéristiques ("stabilité dans sa composition") d’une eau minérale naturelle "telle que Spa", et le bon choix de l’eau proposée en fonction de la composition du menu.
"A l’image du vin, commente Jean-Benoît Schrans, l’eau a des effets sur les aliments, elle peut en altérer le goût. Il faut notamment être capable de choisir entre une eau plate, pétillante ou légèrement pétillante."
Aujourd’hui, le Belge boit en moyenne 124 litres d’eau en bouteille par an. Les Néerlandais, seulement 23-24 litres. Le marché néerlandais est donc un marché à haut potentiel pour Spadel qui compte bien poursuivre sa prospection chez nos voisins.
Source : Le Soir
