Spin-off de l’Université catholique de Louvain (UCL), Axinesis a signé récemment un partenariat avec Polytechnique Montréal et le CHU Sainte-Justine à Montréal, au Canada. Cette start-up medtech, développe et commercialise le REAplan, un robot compagnon dédié à la neuro-réadaptation des adultes souffrant d'un handicap des membres supérieurs, à la suite d’un AVC, ou aux enfants atteints d’infirmité motrice d’origine cérébrale (IMC).
«Nous sommes très heureux de nouer cet accord avec un centre de recherche aussi connu que le RECAP. Les compétences des équipes du Dr Raison nous permettent de laisser augurer de forts espoirs dans les futures recherches qui vont être menées en partenariat avec le Centre de Réadaptation Marie-Enfants», commente Eric Hanesse, CEO d’Axinesis.
«Axinesis nous offre, grâce à son robot de rééducation REAplan, des opportunités d’exploration extrêmement riches pour la personnalisation des traitements avec les robots de rééducation» annonce le Professeur Maxime Raison, Directeur de la Chaire de Recherche en Génie de la Réadaptation Pédiatrique.
«Avec REAplan, Axinesis nous offre aussi un grand potentiel de valorisation des techniques les plus avancées en intelligence artificielle pour l’interaction en temps-réel entre humain et robot» ajoute le Professeur Sofiane Achiche, directeur du Laboratoire de Conception de Systèmes Intelligents et Mécatroniques (CoSIM).
Axinesis porte une mission claire : améliorer la récupération fonctionnelle des patients grâce à des technologies innovantes et accessibles, dédiés à la réadaptation des membres supérieurs des patients atteints de lésions cérébrales. La société commercialise un dispositif médical robotique interactif et auto-adaptatif, appelé REAplan, qui combine la robotique et les jeux thérapeutiques, dans le but d’améliorer la rééducation des membres supérieurs, au travers d’une assistance personnalisée aux mouvements des bras des patients. Plus précisément, l’intensité de mouvements répétés, telle que la permet le REAplan, optimise le processus de réorganisation neuronale, aussi connu sous le nom de neuroplasticité, après des lésions cérébrales, et contribue ensuite au développement moteur chez les enfants atteints d’infirmités motrices d’origine cérébrale aussi bien qu’à la récupération chez les adultes victimes d’AVC.