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Ces cinq dernières années ont été particulièrement fastes pour la filiale carolo d'Alstom. Un carnet de commandes plein à craquer. Des contrats en Belgique, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis, en Inde et en Chine. Aujourd'hui, le site compte plus de 1.000 employés dont 550 ingénieurs. De quoi voir l'avenir sereinement.

Alstom Belgique peut se vanter d'être le centre d'expertise mondial du groupe grâce à sa spécialisation dans deux domaines pointus : l'électronique de puissance et les systèmes de signalisation. Ce dernier occupe d'ailleurs 55% du personnel et c'est en présence du Roi Philippe lors de sa visite d'Etat au Danemark que le groupe a dévoilé l'installation d'Atlas, sa solution développée autour de l’ERTMS (European Trail Trafic Management System), le standard européen, sur le réseau ferroviaire de l'Est du pays scandinave. Ce système a même convaincu l'Australie et la Chine de l'adopter sous un autre nom.

Durant l’exercice 2016-2017 (clôturé au 31 mars) comme durant le précédent, le groupe a enregistré des commandes représentant une fois et demie son chiffre d’affaires (7,3 milliards). Le carnet pèse aujourd’hui 34,8 milliards, ce qui représente donc près de cinq ans d’activité. Après la signature d’un très gros contrat en Belgique fin 2015, les commandes se sont accumulées en 2016 : des trains Intercity aux Pays-Bas, de nouveaux TGV pour la ligne Boston-Washington, ou encore les 800 locomotives destinées à Indian Railways. Ce contrat de 3,7 milliards d’euros rappelle celui de 4 milliards signé en 2013 avec les chemins de fer sud-africains, pour la fourniture de 600 trains de banlieue, le plus important jamais obtenu par le groupe Alstom.

Pour rester au sommet, Alstom Charleroi consacre 8% de son chiffre d'affaires et emploie une centaine de personnes dédiée à la recherche.

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